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Le grand "?"

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15 mai 2014

L'Inde - Chapitre 3 - La Bouffe

Troisème et dernier chapitre de cette aventure indienne, on attaque un gros sujet : la Bouffe.

Bon avant de commencer, je vais expliquer quelques petits trucs points de vue de bouffe, je suis pas un super mega cuistot, je suis pas non plus un fin gourmet, ni un hunter gourmet, mais je suis pas non plus mauvais que je détient un CAP cuisine traditionnelle. Ce que j'essaie d'être c'est un gourmet ouvert à tout type de cuisine, y compris la macBouffe (oui oui et en plus on va en parler)

Autre point important, ici plus de 60% de la population est végétarienne, ben oui vu que la "compassion à l'égard des êtres vivants l'un des devoirs fondamentaux des citoyens". Du coup l'Inde est devenu le numéro un mondial de l'exportation de viande bovine, et comme l'Inde est un des pays, voir LE pays le plus peuplé au monde avec plus de 1 milliard de personnes. Je vous laisse faire calcul, mais en gros tous les restaurants locaux indiquent sur leur enseigne "Végétarien" et/ou "Non Végétarien"

Dernier point important, et ça j'en ai pas parlé dans le premier chapitre (sans doute parce que quand j'ai écrit l'article je ne l'avais pas remarqué, mais à force de lire les journaux locaux c'est devenu flagrant), les indiens idolâtre les américains, ce qui fait que la plupart des chaînes de fast-food sont présentes ici aussi. On retrouve MacDonald's évidemment, mais aussi Domino Pizza, Burger King, mais aussi KFC. Alors comment ces chaînes peuvent-être fonctionner ici ? Ben tout simplement ils se sont adaptés, à tel point que le slogan de KFC, ici est : "So Veg, So Gooood" et oui ici KFC fait du végétarien. Ci dessous un Hamburger végétarien :

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Voilà après cette petite introduction entamant le vrai sujet. L'Inde c'est le pays des épices, (depuis Marco Polo, aucun lien de parenté avec l'inventeur du Water Polo) ici pas un seul plat local ne contient pas d'épice (double négation, attention) et dans les épices j'inclue le piment (pas le red hot chili pepper car il vient du ... mexique et oui !) Alors en dehors du goût qui est très déstabilisant la première fois, pour un européen qui mange sans trop d'épice d'habitude, je dois avouer que je me suis brûlé les lèvres plusieurs fois juste en léchant ma fourchette. Et je vous raconte quand ça sort :(

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En dehors de ça on trouve les fameux samossas, et petits pains au légumes (toujous avec des épices)

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Ah oui petite aparté, ici je mange avec une fourchette, mais c'est pas le cas des indiens. Ils mangent tous avec les mains, qu'ils ont lavés auparavant, je vous rassure. J'ai essayé leur technique, mais je dois avouer qu'il faut une certaines dextérité que je n'ai pas, et pourtant je sais manger avec des baguettes. Je m'y mettrais plus sérieusement la prochaine fois que je viendrais ici.

Autre plat qu'on peut manger ici (surtout le soir j'aime bien) ce sont les assiettes de fruits, on y trouve pêle mêle de la papaye, de la pastèque, du melon, de la banane et des raisins :

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En plus de ça, on trouve des naans enfin des chapathis comme on dit ici. C'est de la farine et de l'eau, comme le pain, mais cuit sur une grande plaque.

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Voilà sur ce je vous laisse sur la recette de cette excellente glace :

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Un coulis à l'orange, une boule de glace plombière, et des morceaux de noix de cajous

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11 mai 2014

L'inde - Chapitre 2 - La faune, la flore et le climat

Après avoir passer en revue les gens, on continue sur ce qui constitue aussi le coeur du pays : le lieu

Pour la faune, ça va aller vite, la plupart des animaux sont connus et tout le monde peux les voir dans des zoos en europes : le tigre du bengale, l'éléphant d'asie, ou même les ours tibétains sont disponible en version 3D irl à Sigean, ou à paris. Bon, on peut quand même les voir aussi ici

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Ce qui est rigolo, c'est qu'ici les animaux comme les poules, les paons, les oies, bref toute la basse cour, est considéré comme des animaux exotique qu'on trouve dans les zoos :

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En dehors de ça, il ya beaucoup d'animaux errants (des chiens et des vaches principalement). Les pigeons sont peu présent, ils ont été remplacé par des aras, ou des hérons. La plupart des parcs possèdent aussi leurs lots d'écureuils comme au canada. Et il n'est pas rare de croisé quelques crapauds près des points d'eau.

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Il faut aussi prendre en compte la culture locale qui a inscrit la "compassion à l’égard des êtres vivants l’un des devoirs fondamentaux des citoyens" dans sa constitution. Ce qui fait que les animaux y ont été moins exploités qu'en europe ... du moins jusqu'à présent.

Passons à la flore maintenant, les températures et la lattitude ainsi que le relief, ne permettent pas à tous les arbres européens de pousser ici, et inversement. Donc ici pas la peine de chercher un sapin, un bouleau ou tilleul.

L'arbre qui me fait toujours sourire le matin, parce que je passe devant, c'est l'arbre aux volants de badminton :

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Bon j'avoue que cette photo n'est pas très nette mais je vous aussure que ça y ressemble.

On trouve aussi beaucoup de manguier, mais oubliez les grosses mangues jaunes et sucrées qu'on nous vend en France, ici elles sont vertes petites et amers.

Et ce qui semble être l'arbre le plus répandu aussi, c'est l'azalée avec ces belles fleurs rouges :

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Mais ce n'est pas ça le plus important ici, ni le plus spectaculaire. Ce qui m'impressionne le plus c'est de voir le mouvement journaliers des fleurs. En Europe, on voit facilement des tournesols qui tournent en fonction du soleil, ou certaines variétés de fleurs qui se ferment et s'ouvrent en fonction du jour ou de la nuit. Ici c'est pareil pour les fleurs, mais en plus flagrant :

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Et c'est aussi vrai pour les arbres, on peut constater que les feuilles se retractent la nuit :

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Ces mouvements des feuilles et des fleurs donnent une fois de plus une impression de vie et de mouvement même dans ce qui semble presque inerte (la chute des feuilles et les bourgeons nous rappellent aussi ce cycle de vie, mais sur des périodes plus longues)

Bref une fois de plus, on a vraiment cette impression que la vie fourmille de toutes parts dans ce pays.

Sur ce je vous laisse avec un florilège de fleurs que j'ai pu trouver dans le coin, je crois que depuis l'équateur j'en avais jamais vu autant.

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Ah oui j'avais promis de vous parler du climat, ben c'est pas compliqué en été comme en hiver, il fait beau et chaud en journée et il pleut le soir.

Quand je dis qu'il fait chaud, ici c'est minimum 21 degrés, et ça monte a plus de 35 degrés.

Quand je dis qu'il pleut, c'est pas un petit crachin breton qui t'humidifie ta maison, non je parle d'une averse qui dure trente minutes minimum avec des gouttes grosses comme mon pouce. T'as l'impression que tout l'océan est en train de se déverser sur toi, et quand tu entends le tonnerre, les carreaux de ta fenêtre vibrent. Comme si Lothar et Martin s'étaient réunit dans une seule et même tempête et t'as ça un soir sur deux quand t'as de la chance.

5 mai 2014

L'inde - Chapitre 1 - Les gens

Ca fait déjà une semaine que je suis en Inde donc autant vous rapporter mes impressions des fois que vous souhaitiez y partir.
Je vais essayer de faire ça en plusieurs parties, pour bien prendre le temps de vous expliquer. Aujourd'hui on s'intéressera donc aux gens : les indiens
Pas eux :

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On va commencer par les points négatifs, déjà parce qu'il n'y en a pas beaucoup et ensuite parce j'aime bien finir sur une bonne note, c'est un peu comme une cerise sur le sommet d'un saint-honoré.

Le plus gros reproche que je puisse faire au indiens, c'est cet instant ou après leur avoir demandé de l'aide, tu comprends que ça ne viendra pas d'eux. Je m'explique dans la plupart des situations, vu que je ne connais ni la langue, ni le pays (je n'ai pas vraiment eu le temps de préparé ce voyage) et que je demande un renseignement ou de l'aide, j'ai dans 85% des cas une réponse du style "Il faut appeller tel numéro", ou "Demande a un de tes amis". Cette réponse est une letmotive chez eux, a tel point que je demande de l'aide qu'en dernier recours, quand je suis vraiment à l'agonie que je n'ai plus d'autres choix. Je suis parfaitement conscient que la barrière de la langue joue un rôle très important (je ne parle que anglais, et seulement 5% de la population indienne parle anglais) mais même pour ceux qui parle couramment, je ne ressent pas d'empathie de leurs part.

Le second défaut des gens d'ici sont les tips. Bon ça m'avait déjà énervé au Kenya donc je vais pas m'attarder dessus, mais grosso modo, ce qui passe quand tu vas en Inde, c'est qu'avec 1 euros tu as approximativement moins de 100 roupies, autant te dire qu'avec 100€ t'es millionnaire, et 500€ t'es le roi du pétrole. Alors forcément ils demandent des pourboires pour tout et pour rien. Tu sais pas ou aller ? ok je t'aide mais après tu me file un pourboire. Je te présente le temple d'un divinité locale, et après tu me file un pourboire, etc ... Bref je sais que c'est inhérent au tourisme, et ça me dérange pas de donner, mais j'aimerais donner ce que j'ai envie pas ce que veulent que je donne. Parce que ce que leurs reproche n'est pas de demandé, au contraire je donnerais même si ils ne me le demandaient pas, mais ce que je n'apprecie pas c'est qu'ils demandent toujours plus. Tu tends 100 roupies, et ils t'en demandent 300, tu tends 200, il t'en demandent 500. Bref c'est usant.

Le troisième et dernier défaut, c'est pas vraiment un reproche, juste une usure. Les européens sont peu nombreux en Inde, donc partout ou je vais les gens m'observe même du coin de l'oeil. Certains viennent vers mois directement pour me demander si il possible d'être pris en photo avec eux. Par exemple, samedi dernier à Bangalore, un enfant est venu me voir pour me prendre en photo, puis il est revenu avec sa soeur, pour me prendre en photo avec elle. 5 minutes après, c'est toute la famille qui est venue, pour que je pose avec eux. Le fait d'être considéré comme une star ne m'émeut pas plus que ça, même si je reconnais avoir été assez fier la première fois, la seconde à été un peu crispante et finalement la troisième m'a franchement déplu. Bon j'ai quand même joué le jeu, pour faire plaisir aux enfants, mais j'avoue que je préfère l'anonymat à la célébrité. Après c'est mon point de vue, et je sais que certaines personnes aux chevilles fortement gonflées aimeront ça.

Bon, la première éloge que je peux faire de l'Inde c'est la moustache. Ici c'est à la mode et pour paraphraser le docteur, "la moustache c'est cool"

moustache

Remember moustacheboy, I will never forget you :,(

Le second truc qui est différent de la France, ce sont les vêtements. Avant de commencer, laissez-moi vous expliquer la méthode du "premier de la pile". Pour moi s'habiller tous les matins, ça consiste à prendre une paire de chaussette sur le haut de la pile, un caleçon sur le haut de la pile, une chemise sur le haut de la pile, et un pantalon sur le haut de la pile, voilà comme ça vous comprenez à quel point j'en rien à carré de ma tenue et de l'accord de couleur entre le haut, le bas, les chaussures, la veste, et la cravate. Si pouvait aller travailler en short et tongues, je le ferais même en hiver.

Ici je remarque que pour les hommes, y'a une sorte de dress code pour le travail : le bas doit être foncé (de preference noir) et le haut une chemise bleue à carreaux ou à rayure. Pour les chaussures, par contre c'est complètement libre, la plupart sont en souliers, mais d'autres portent des tongues ou des savates, et ça aussi c'est assez frappant, des fois je me sens un peu dans un rêve :) En dehors, c'est de vêtements blancs ou de jeunes comme en europe.

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Pour les femmes, c'est différent, elle portent le sari pour la plupart, mais toujours avec des couleurs claires, chaudes et vives. Je ne saurais pas vous dire pourquoi ni comment, mais comparé aux tenues sombres, mornes et froides des parisien(ne)s ça change beaucoup, ça donne l'impression qu'il ya plus de vie.

Le troisième éloge que je peus faire, je l'ai réaliser dimanche à Bangalore en voyage un étranger faire son footing. Je savais que c'était pas un indien qlors qu'il faisait sombre. Je me suis aperçu que les indiens ne courent jamais, sauf pour faire du sport, mais personne ne court dans les rues. Je pense que même quand ils sont en retard, ils ne courent pas, ils marchent peut-être plus vite mais ne court pas. Et ça peut paraitre un détail, mais tu ne te sens pas stresser comme dans le métro ou quand tu fais les courses, pour moi ça à même un effet apaisant. J'ai le sentiment qu'ici ils prennent le temps de vivre.

Enfin le dernier compliment que je dois faire aux indien(ne)s est une chose qui a disparu au fond des oubliettes parisiennes, et dont la clef à été perdu au milieu de la fosse des mariannes dans l'océan indien. C'est une chose que ne vois jamais dans à Paris et qui pourtant est ici sur chaque visage. Je parle du sourire bien évidemment. Ici les gens sourient tout le temps, pour te dire bonjour, te saluer, te remercier, te croiser dans la rue, quand tu pose une question parce que tu es perdu, et même quand ils te demandent un tips, ils sourient. Et bizarrement ça donne le sourire.

 

Voilà je vous laisse méditer sur ces nouvelles révélations 

 

13 décembre 2009

Hakuna matata tourista

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Ben voila ce safari est fini. Y'a pas vraiment de chute cette fois ci, j'ai trop dormi durant le séjour, pour faire des blagues. Pour celles et ceux qui s'inquiète de pas avoir lu le mot caca ou pipi durant cette semaine, qu'il se rassure, j'ai eu droit à une bonne tourista en rentrant. Apparement les bactéries mettent une semaine à se developper.

12 décembre 2009

Dernier jour à Mombassa

Dernier jour avec le groupe et dernier jour en lodge. De Tsavo, nous partons pour Mombassa près de l'océan indien.

La vue des bidonvilles est assez impressionnant je dois avouer. Il y a une grande différence entre les voir en photos et la réalité. Le contraste est d'ailleurs accentué par l'hôtel luxueux dans lequel nous dormons.

Le repas de midi n'étant pas compris, j'attrape une amie pour m'accompagner au supermarché du coin. Un sachet de noix de cajou, une bouteille de fanta, un régime de bananes, et des graines de baobab en poche et nous retournons à l'hôtel pour se baigner. L'eau de mer est tellement chaude que pour la première fois de ma vie, lorsque j'urine dans l'eau, je la refroidis. Comme la plage est publique et qu'il est impossible de se sécher sans être harcelé par les vendeurs, je décide de rester à la piscine.

Même si il est varié, Le nouveau groupe me plaît moins. Autant avant, j'avais le rôle du gamin blagueur, autant cette fois ci j'ai le rôle du jeune savant. Un ami resté à paris m'a dit un jour : « Si tu veux que le groupe change d'opinion sur toi, alors change le groupe. » Sur un délai aussi bref, il n'a pas tort.

Enfin le soir, cela ne m'empêche pas de prendre part à l'anniversaire de l'un des nôtres. Et comme c'est aussi la fête national, on a même droit à un concert.

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11 décembre 2009

Tsavo

Décidément les anti-palus me rendent nerveux et irritables, non pas que je ne le soit pas au naturel mais ces médicaments exacerbent ce côté de ma personnalité. Cela explique ces longs silences ou je pense à mille choses mais ne dis rien.

Au départ de Assemboldi, c'est le cas même quand nous voyons les lions et les hyènes, j'ai du mal à desserrer les lèvres, quelques blagues et de nombreuses chansons me viennent en tête mais reste à leur place.

Je finis ma nuit durant le trajet jusqu'à Tsavo. Une halte dans une station d'essence me réveille physiquement et psychologiquement. Je réalise à quel point ce pays est pauvre. Une amie rajouterait même « sale » mais je penche plus pour un manque d'infrastructure et d'éducation.

Tsavo, est un autre parc national qui est censé abrité des crocodiles, mais après avoir longé le cours d'eau, nous n'avons vu que des hippopotames et une touriste atteinte de nausée. La déception est à son comble sur le chemin du retour quand en arrivant près des bus un Aurix prend la pose pour nous.

La soirée est rattrapée par le spectacle magnifique qu'offrent les animaux au pied de l'hôtel. Un jeu d'ombre et de lumière digne du music hall du roi lion que je n'ai malheureusement pas pu filmer.

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10 décembre 2009

Le kilimandjaro

Le réveil à l'aube me fait soudainement prendre conscience que ma vie depuis le début des vacances se résume à manger dormir et être conduit. Cette formule de voyage ne me satisfait qu'à moitié, d'un côté elle évoque mon enfance ou nous faisions beaucoup de kilomètres, elle me convient aussi dans le fait que nous visitons de nombreux sites variés, mais en contrepartie elle me déçoit par son assistanat. Les services tel que le portage des bagages m'est superflu par exemple, la nourriture trop occidental me déplait aussi. Ce n'est pas pour autant que je cesse de m'alimenter, bien au contraire, mais j'aurais souhaité me nourrir de mets locaux et au lieu de produits importés.

Enfin, ce matin après un frugal déjeuné, je sors me balader autour du lac Naivasha, accompagné à mon grand regret. Cela me vaut un avertissement de mon guide pour mon retard de 15 minutes. Je lui explique que je suis en vacances et en tant que tel que je n'ai pas de montre. Cela le déstabilise mais ne l'empêche pas de nous emmener au parc de Assemboldi à quelques kilomètres du Kilimandjaro.

Lors du safari du soir, j'apprends que son nom viens du swahili : montagne blanche, comme quoi toutes les montagnes aux neiges éternelles portent le même nom : mont blanc, Kilimandjaro, etc …

Bien qu'il n'y ai pas de léopard, à notre grande déception, nous admirons des hyènes, des lions et des hippopotames hors de l'eau.

Le soir, les singes envahissent le bar comme des alcolos !!

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9 décembre 2009

Lac Naivasha

Cette fois ci on frappe à ma porte à la bonne heure. Cela ne m'empêche pas de me rendormir quelques minutes. J'arrive pile à l'heure pour le départ et nous partons directement pour le lac Naivasha1. Bien plus petit que le lac victoria situé à l'est, il abrite plusieurs famille d'hippopotame, d'aigles pêcheurs et d'autres oiseaux. La visite se termine par une île qui n'est plus une île à cause de la baisse du niveau de l'eau. Cela nous permet toutes fois de nous approcher des girafes et des zèbres. Après le repas au lodge simba (lion en swahili), je profite de notre temps libre pour me balader, avec une des filles du groupe. A peine sommes nous sortis du lodge que nous sommes rejoint par un des gardes qui offre ses services de guide. Cela nous permet de photographier des girafes et des flamands rose qui manquaient à ma collection d'ornytologie.

Le soir, après une sieste, nous dinons ensemble jusqu'à ce que le couple de notre groupe, nous invite à déguster un gâteau que le lodge leur à offert. L'ambiance est bonne enfant et convivial.

1Le lac doit son nom aux séquoia jaune qui pousse autour qui se nomme naivasha. Les anglais pensait que ces plantes étaient à l'origine de la fièvre jaune qui sévissait. Aujourd'hui nous savons qu'il n'en est rien, et que la maladie est à imputer aux mouches qui foisonnent à cet endroit.

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8 décembre 2009

Premier safari

Le réveil était prévu à 5h45, mais le gardien ayant mal compris; il nous al réveillé une heure trop tôt, de quoi mettre dans l'ambiance dès la premier jour.

Suite au premier safari et quelques repas ensemble le groupe commence a tisser des liens. J'apprends ainsi avec joie que Astrid la femme à forte corpulence est elle aussi informaticienne. De mon côté je m'efforce de rester discret et silencieux. Le second safari me permet d'ailleurs d'affiner mon jugement sur chacun. A la suite de cette excursion, nous visitons un village massai, j'en profite pour prendre de nombreux clichés comme me l'a demandé une collègue de travail avant mon départ. Comment peux-t-on être polygame ? S'arracher les dents avec un couteau ? Se percer les oreilles de façon a ce que le lobe remonte dessus ? Faire travailler ses femmes ? Gérer plusieurs troupeaux ? Laisser ses femmes éduquer ses enfants ? Le tout au 21ième siècles. Comment cette culture n'a-t-elle pas évoluée avec le temps ?

Un premier indice viens de l'anglais parlé par le chef du village, et un second de la montre a son poignet. J'apprendrais par la suite que derrière le village des motos appartenant aux massai était garées. De retour au lodge, je dors d'un sommeil et vaseux dû sans doute à la fatigue et aux anti-paludisme.

Un dernier suivi d'un apéro et d'un repas avec le groupe clôtureront cette agréable journée.

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7 décembre 2009

Jambo kenya

Heureusement que j'avais anticipé sur l'achat du visa, j'ai ainsi pu éviter 2 heures d'attente à la frontière. En sortant de l'aéroport de Nairobi, je me fait alpaguer par un taxi qui souhaite m'emmener à Mombassa, la destination finale de mon safari, à près de 600 bornes de distance. Je me demande si j'aurais laisser un pourboire sur une telle course ?

Je m'éclipse donc discrètement avant de remarquer que certaines personnes arbore un blason identique au logo figurant sur ma convocation. Vous savez ce genre de symbole en bas à droite de la feuille, si petit qu'on croirait un raté de l'imprimante. J'indique mon nom et mon prénom à ce brave garçon qu'ils retrouve miraculeusement sur sa liste.

Le nom du safari est différent, mais je ne suis pas à ça près. Le principal objectif pour moi est de voir des animaux, le reste m'est égal.

En attendant les derniers membres du groupe, le guide m'apprend que mon nom veut dire boire en swahili. Je lui réponds alors que dans mon pays aussi quand on m'appelle c'est pour boire, et c'est rarement de l'eau. Il a réussi à cerner ma personnalité avec juste mon nom, il est très fort !

Petit à petit, les gens affluent et se regroupent. Je réalise alors le sens de la phrase du capitaine de bord. En effet, tout l'avion est pars en safari, à des destinations différentes certes mais ça fait du monde un airbus 737 quand même.

Dans le van, notre groupe se compose de 6 personnes, en plus du guide. Ce dernier est un kenyan pur souche qui parle anglais, swahili et comprend le français. Un couple en voyage de noces s'installe à l'arrière du véhicule tandis que je m'installe à côté d'une femme légèrement enrobée. Devant nous deux femmes s'assoit, une mère et sa fille de 30 ans. Mais revenons, au guide, j'aurais l'occasion de parler du groupe plus tard. Ces quelques expressions tel que « c'est bon comme des bonbons » lui donne une approche sympathique, voire plaisante. Ce point de vue est revu à la baisse 30 minutes plus tard, lorsqu'il se met à conduire sur la route transafricaine qui relie l'Afrique du sud à l'Afrique du nord. Premier point négatif, les distance de sécurité n'existe pas dans ce pays, je ne peux pas le blâmer tout Nairobi roule de cette manière. Enfin pas toute la capitale, la majorité des véhicules sont pris dans un embouteillage monstrueux qui fait le tour de la ville. Paris et son périphérique ne sont pas si éloigné. Je profite de ce ralentissement pour découvrir les marabouts, ces oiseaux qui tiennent à la fois de la cigogne et du vautour, et dont le résultat est particulièrement laid.

Plusieurs bonnes minutes plus tard, nous filons à 80 Km/h sur une piste de brousse non goudronnée et maculée de pierres plus ou moins saillantes. Je sens que le hasard hésite entre un pneu crevé et un tonneau comme accident avant que nous arrivions, mais la chance nous fait arriver à bon port et entier, juste les fesses un peu trop massées. Nous débarquons dans le massai-mara, et le soir même nous faisons notre premier safari photos et assistons au repas des hyènes.

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6 décembre 2009

Dimanche soir 17h00 aéroport de Paris

J'arrive un peu stressé au quai d'embarquement, après avoir fait un crochet par le tour opérateur. Évidement, j'ai fraudé pour arriver jusqu'ici, mais ce n'est pas la présence de la police à la sortie du métro qui m'a angoissé. Non, ça c'est un sport national à Paris, c'est juste ma phobie du retard. Enfin maintenant, je suis dans la file quand soudain mon téléphone sonne.

Un ami que j'avais invité la veille à mon « pot de départ » veut savoir comment je vais. Je lui explique que je n'ai dormi que 6 heures, mais que mon appartement est maintenant tellement propre que l'on pourrait croire qu'il ne s'est rien passé. Nous bavardons encore un peu, puis un mouvement de foule se forme à côté de la queue, m'obligeant à raccrocher. Ma voisine y prend part avant de revenir.

Bravant ma timidité, je lui demande ce qu'il se passe. Elle m'explique en 2 ou 3 phrases qu'elle fait partie d'une agence de voyage et qu'elle part en formation au Kenya, ce que je traduis instantanément par « voyage au frais de la princesse ». Nous en restons là.

Au guichet l'hôtesse me demande si je désire une place à côté d'une sortie de secours. Mon sens de l'humour lui répond que je ne souhaite pas voie l'avion s'écraser. Elle sourit. Je me dis alors, qu'on a dû lui faire au moins mille fois cette blague de mauvais goût.

Une fois les billets en main, je rappelle mon ami pour terminer notre conversation, puis j'attends le départ.

Dans l'avion, je m'assois à côté d'un couple de retraité qui voyage pour la première fois en avion. Je leur explique donc rapidement comment le voyage se déroule et les aident à remplir les formulaires d'entrée sur le territoire. Le capitaine de bord lance un peu avant le départ une phrase qui m'échappe sur le moment : « Cet avion est affrété par Transat Airlines »

27 février 2009

The end

Après un vol long et agité, je débarque enfin à Paris. Je récupère mon sac et allume mon portable. 7 messages sur le répondeur, m'indique la voie suave de ma boîte vocale. J'ai jamais eu autant d'amis. Après écoute des messages, ce ne sont pas mes amis qui m'ont appelés, plutôt mes ennemis: mon patron, mon opérateur téléphonique, mon banquier et  la secrétaire de mon patron.
En arrivant dans mon nouveau chez moi, je réalise que je n'ai ni drap, ni couette pour dormir ce soir. Pas grave, je ressort mon duvet trempé de pisco. Une bouteille s'est brisé durant le voyage. Je suis verni, mon sac de couchage sent désormais le pisco. L'aventure continue …

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26 février 2009

Valparaiso

Dernier jour avant le retour en France. Ca me pèse un peu.
On part de Vina del mare, le matin. J'ai 2,5 litres de coca cola dans le ventre qui me coupe l'appétit.
Le voyage jusqu'à Valparaiso est agréable bien que brumeux. Apparemment, toute la côte est ainsi ce matin. On s'arrête pour photographier des cormorans et des otaries, mais ces derniers refusent de sortir de l'eau.

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C'est pas grave, on continue jusqu'à notre destination. Une fois la ville traversée en minibus, on nous donne ¾ d'heure de temps libre. Je sens M-A fébrile. Elle a l'air heureuse et/ou soulagée d'être ici.

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En visitant le jardin de la seconde maison de Pablo Néruda (celle de Valparaiso), j'ai une larme à l'oeil, en regardant une figue bien mûre. Je sais que je devrais saliver rien qu'en la regardant, mais je n'ai plus faim. Le coca m'a coupé l'appétit. D'un autre côté, ce qui me rassure, c'est que je n'ai pas mal au bide non plus.

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Le repas terminé, on flâne un peu en ville, avant de faire le tour du port en bateau. On y voie enfin une otarie.

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Retour à santiago, pour notre repas d'adieu. J'ai retrouvé mon appétit, et acheté du pisco, je suis prêt à rentrer, maintenant.

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25 février 2009

Vina del mare

Journée glandouille. La matinée se passe à rouler en direction d'un village d'artisans locaux,

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puis à midi visite de la maison de Pablo Néruda au bord de la mer. Dire que ce mec collectionnait les figures de proue, buvait de l'alcool dans un bateau qui restait dans son jardin pour qu'une fois ivre, il sorte en titubant pour simuler un mal de mer. Aujourd'hui, on l'aurait classé comme un geek, et basta, sa maison ne serait pas devenue un musée, croyez moi.

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Notre périple du jour se termine à Vina del mare, où avant d'arriver le bus entame une série d'épingles à cheveux qui nous donne panorama de la ville. Celle ci s'étend sur plusieurs kilomètres le long de l'océan. Elle est comprimée de l'autre côté par la cordillère que nous descendons. Mais ce qui m'impressionne le plus c'est cette masse nuageuse qui la chapeaute. Notre guide nous explique qu'à cause de la différence de température entre la terre et la mer, en été, cette manchoura (nom chilien de la brume) se forme. La ville est alors grise et sombre par manque de lumière. Et dire que les bourgeois s'y installaient auparavant. Ils ne devaient pas avoir beaucoup de choix à mon avis.

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24 février 2009

Back to santiago

Cette nuit, j'ai été réveillé par l'envie d'aller uriner. En me levant, j'aperçois une tache sombre entre la porte d'entrée et celle de la salle de bain. Elle a une forme de croissant de lune, comme un sac banane géant. Par pur réflexe je donne un petit taquet dedans avec le pied. Une partie du sac bouge de façon rotative. L'hémisphère droit de mon cerveau encore englué dans le sommeil, s'écrit alors : « Génial un sac-robot »
L'hémisphère gauche, plus terre à terre réplique alors en demandant à si c'est bien une sensation de poil qu'il a eu. Confirmation de la partie gauche qui contrôle les sens, et les rêves. Et la je comprends soudainement que le sac par terre est le chien qui nous à suivi en rentrant de chez nancy la veille. Heureusement pour moi il reste calme, trop content de dormir dans un hôtel.
Le reste de la matinée ne sera pas aussi zen que lui. Durant la visite du musée, je subis un nouveau mal de ventre plus intense que le précédent. Sûrement dû au jus de fruits du matin, je crois bien que c'est l'eau que je ne supporte pas. Je vais être obligé de me contenter de l'alcool.
En rentrant, je m'assois sur la lunette des WC, les mains contre le mur d'en face, priant dieu fécal qui refuse d'être enfanté par les voies naturelles. Les conseils d'une collègue, avant mon départ me reviennent, j'aurais dû l'écouter et prendre des médocs avec moi.
C'est l'intestin vide que je reprends l'avion direction Santiago.

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23 février 2009

Journée de m***

La journée à mal commencée, le groupe logistique à crever une roue en nous apportant le petit déjeuner. C'était notre dernière nuit sous la tente et comme à chaque fois il a plu.
De mon côté, j'avais prévu de réaliser un rêve: faire pipi du haut d'une falaise directement dans l'océan. Malheureusement, j'ai été interrompu par une courante impromptue, avec évidemment le rouleau de papier toilette qui est resté sous la tente, loin de moi. Encore un exploit dont je suis fier.
Finalement après un petit déjeuné tardif, nous sommes repartis vers les grottes sans pétroglyphes mais issues de coulée de lave. Le spectacle est grandiose, on y voit des tronc d'arbre pétrifiés, des jardins improvisés dans des puits de lumière naturels, Robinson, y fait d'ailleurs le ménage.

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En chemin on s'arrête pour admirer le seul moaï qui a des yeux. Ils ont l'air artificiels, comme si on lui avait mis des lentilles de couleur.

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A midi on débarque chez Nancy pour manger. Elle est la manageuse de l'équipe logistique, un peu austère, rarement souriante, mais avec du coeur à l'ouvrage.
L'après midi étant du temps libre, j'en profite pour faire des achats et me balader dans Anga Roa, la capitale de l'île, en attendant, le soir, un dernier repas chez Nancy, particulièrement arrosé.

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22 février 2009

Curanto (nom du plat suit sous terre)

Hier était une journée de repos. J'ai pu récupérer des forces, me baigner et me soigner. Dire que si je vivais dans un jeux vidéo, ça m'aurait pris quelques secondes. L'Ercefuryl m'a nettoyé les intestins, mais la douleur bien que amoindrie persiste encore.
Après une courte ballade le matin,

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Robinson nous a préparé un plat typique cuit sous terre, à l'étouffée. La préparation est un tantinet longuet et requiert une certaine force du poignet. On se met à plusieurs pour gratter l'intérieur de la courge, mais à chaque fois que Robinson nous aide, il fait en 2 minutes l'équivalent d'un quart d'heure de travail pour chacun de nous. Et à côté, il s'occupe du feu. C'est une vrai force de la nature, et aussi polyvalent qu'un couteau suisse.

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Il est à la fois chanteur, compositeur, musicien, cuisinier, guide, orateur, mais je viens d'apprendre qu'il était électricien auparavant. Ces révélations arrivent alors que nous visitons le site de Anakena. D'après la légende, c'est là qu'aurait débarqué les premiers habitants de l'île.

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Lorsque notre ami belge lui parle de l'histoire des grandes et des petites oreilles, il prend un air sombre et réfléchit avant de répondre. Pour lui ce n'est pas une légende, ni affabulation, on a vraiment retrouvé un charnier. A l'origine du conflit, il y avait deux clans, les petites et les grandes oreilles. Les petites oreilles qui cultivaient le sol, déplaçait les rochers pour rendre les sols cultivables. Pas les grandes oreilles. La guerre fut déclarée lorsque les petites oreilles eurent fini de nettoyer toutes leurs terres, et qu'ils eurent suffisamment de réserves pour gagner cette guerre.
Le repas du soir est composé du plat cuit depuis midi sous terre. La viande est succulente, mais je ne peux pas boire de vin à cause des médicaments.

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Aujourd'hui, c'est tout le contraire de la veille. Crapahutage pour observer des pétroglyphes de Maké-Maké, puis grimpette jusqu'au plus haut sommet de l'île, le mont Terevaka.

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Puis redesccente à Akivi, le seul site où les moaïs regardent vers la mer.

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J'avais prévu le coup en gardant ma serviette humide dans mon sac. Elle m'a permis de me protéger du soleil et de me rafraichir en même temps. Ca ne m'a pas empêcher de cloquer sur le dos des mains et dans la nuque. Mon front à dégrossi mais il pèle toujours autant, et apparaît encore sur les photos. Je crois que j'utiliserai photoshop en rentrant.
Comble de malheur, ce soir il n'y a pas d'eau, donc personne ne peut se laver. On en est à espérer une pluie bienfaitrice pour nous laver. Je nous imagine dans un remake de la pub tahiti douche.

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Je dédicace cette photo à violaine, car c'est le seul arbre que j'ai vu sur l'île.

21 février 2009

Anakena

10H30 et des poussières. J'ai rien noté pour la journée d'hier. Faut dire que j'ai mal dormi. Réveillé par un mal de ventre, un coq puis un cochon. La nuit a été courte. La journée n'était pas non plus extraordinaire : ballade autour d'un volcan, visite d'un site abandonné. Il n'y a que la visite de la grotte des vierges qui était intéressante. Les hommes de l'époque était loin d'être bêtes, ils les enfermaient dans une grotte pour les rendre plus « blanches », dons plus attirantes. Je regrette un peu ce temps ou la drague se résumait à quelques grognements bourrus de l'homme et au consentement sans force de la femme. (Oui, c'est de l'ironie.)

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L'après midi, c'est marche ou crève. On prend quand même le temps de visiter un site de pétroglyphe.

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On a même droit au nombril du monde.

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Décidément, le monde à beaucoup de nombrils !

Le soir pour se détendre, on a le droit à un bain. Pas un vrai évidemment, un bain de mer. J'ai enfin pu nettoyer mon front. Il était plein de peau morte suite à un coup de soleil pris le premier jour en débarquant à Santiago. Ca faisait trois jours que je gardais ma casquette vissée sur la tête pour cacher mon encéphalie trop importante. J'avais l'impression de ressembler au méchant dans les Gunies.

20 février 2009

RIEN

RIEN

19 février 2009

Complément d'enquête

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Notre moaï est passé aux aveux pendant la nuit. Notre guide nous explique comment il faisait pour déplacer les corps. Futé, ce garçon. Pas de trace, pas de témoin. Le crime parfait.
On fouille chez lui juste après, et on retrouve ceux qui auraient dû être ses futures victimes autour d'un lac. On fait une photo de groupe avec un de blessé, avant de l'envoyer à l'hôpital. Tout le monde est sain et sauf ou presque.

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Le moment le plus douloureux arrive l'après midi. La visite aux parents des victimes. Elles sont 15 personnes à attendre des explications. Je sais déjà qu'il y aura des larmes, des sanglots, des pleurs, bref des sentiments. Depuis le temps, je me suis fait une raison. C'est mon métier de commissaire qui veut ça.

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Le grand "?"
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